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JE SUIS BLANC ET JE M'APPELLE M'BA N'GOUM de Jean-Luc Rémond

Coco a chanté longtemps et nous étions heureux...
Je viens de terminer le livre de Jean-Luc Rémond, qui m'a fait penser, rêver, méditer sur la vie et l’existence. Je le connaissais un peu, je le comprends un peu mieux. Mais surtout j'admire la personne qu'il est. J'ai eu des moments où j'ai envié son histoire en me disant que j'avais ma vie aussi. Son humour m'a donné de la joie. Je le remercie pour ses écrits. J'espère que l'on se rencontrera encore...
Merci pour cette promenade sur un chemin en noir et blanc, dans le bois, sacré évidemment, qui t'a conduit à devenir...

Christine

« L’inconscient a sa vie propre et il va souvent où il est bon pour lui d’aller (J-L Remond). » Ecrit par un homme au regard, à la joie et au cœur d’enfant. A son retour en France, c’est encore cet enfant qui ne le quitte pas qui se construit un métier de clown, de théâtre, de fêtes. Il témoigne d’une époque que j’ai bien connue annonçant l’avènement des festivals musique du monde, du cirque citoyen, le retour à la nature… L’auteur raconte au fil des lignes comment il s’est trouvé ses pères (Evariste, André) au Gabon, une famille et aussi une clairvoyance au sein du Bwiti où se mêlent l’accueil, le Sacré, le rituel, les tabous. Le village l’initie, le baptise et le fait entrer ainsi dans le monde de l’Esprit. L’absorption de l’Iboga, une boisson ancestrale aux propriétés hallucinogènes marque le passage de l’homme à l’être capteur de mémoire, de secrets, de conscience. Il développe une sensibilité fine de son environnement et aussi cette force douce qui ôte la peur et fait la relation à l’autre vraie. La musique, le dessin, le chant, le mime et la danse, sont des vecteurs universels entre tous les hommes de la terre. Tout ce qui semblerait si peu « nécessaire » aux plus coriaces de ce monde démontre bien dans ce parcours de vie combien l’art est bien « essentiel ». La position d’une maison, le corps de garde, la perception inouïe de la nature résident dans ce qui nous lie étroitement à notre terre et dans une autre mesure à notre univers. Il s’est alimenté à tout ce qui nourrit les grands voyageurs, les explorateurs, les marins, ceux qui gravissent les plus hauts sommets, ce qui donne la foi aux artistes et fait qu’ils ont en commun une résonnance qui les rend plus sages que les autres. Le monde est une grande tribu où certaines personnes sont peut-être plus douées, plus aptes que d’autres à la connaissance, parce qu’elles n’hésitent pas à faire le premier pas, le premier saut pour s’immerger dans l’inconnu. Ces hommes, ces femmes sont de ceux qui peuvent changer et élever toute leur existence en laissant sans se retourner, leur mue derrière eux. Jean-Luc Remond est de ceux là, de ceux qui avancent nus.

Marie-Hélène

Félicitations pour ce livre vraiment bien écrit et passionnant, nous l'avons "dévoré" chacun, en y retrouvant tout à fait le Gabon que nous connaissons, et l'ambiance!

Véro et Jacques

Je viens de finir le livre de Jean-Luc Remond et je voulais dire: Très très bon travail Jean-Luc , tu écris bien et cela a été un plaisir de retrouver le Gabon que j'aime tant... à travers ton histoire personnelle...
Je viens de voir l'article dans sud-ouest te concernant et je suis content pour toi...

Jean-Claude Cheyssial

J'ai tourné la dernière page du livre de la vie de Jean-Luc Remond ce matin à 5h30...une vie, un livre passionnant à chercher toujours au delà des apparences... J'ai beaucoup appris sur l'iboga et ses mystères... sur le sens de la vie et ses continuités au détour des coïncidences... Un beau chemin de vie... Gardien et transmetteur de la confiance merci...

Christiane Ballan

 



 
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